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La Cour suprême en Brihan Karan Sugar Syndicate Private Limited c.Yashwantrao Mohite Krushna Sahakari Sakhar Karkhana traitant des questions de transaction et d’acquiescement, il a souligné les affaires pendantes devant les tribunaux inférieurs de l’État du Maharashtra et a exhorté les membres du barreau à coopérer avec les tribunaux inférieurs. L’affaire contient quelques points remarquables qui, à mon avis, méritent d’être soulignés.
Révélons les faits : L’affaire concerne un appel contre une ordonnance de la Haute Cour de Justice de Bombay, qui a suspendu l’exécution de l’ordonnance d’injonction du tribunal de district. Le contexte est que l’appelant (à l’origine, le demandeur) utilise « Coup de poing tango« pour la vente d’alcool pendant que le défendeur (à l’origine le défendeur) en consomme »Deux poings Premium » pour des produits similaires. Le demandeur a affirmé que le défendeur avait violé son droit d’auteur sur l’étiquette artistique apposée sur les bouteilles d’alcool. Il a donc demandé une injonction permanente contre le défendeur. Le tribunal de district, tout en constatant une violation et en traitant du droit d’auteur, a émis une injonction permanente La Haute Cour a toutefois suspendu cette ordonnance, qui a également été confirmée par la Cour suprême dans la présente affaire.
Les points qui, à mon avis, méritent d’être soulignés sont :
Un, en ce qui concerne les dommages corporels, la Cour, tout en renforçant le triple critère (c.-à-d. bonne volonté, fausse déclaration et préjudice), a fait une observation importante selon laquelle – si un demandeur ne démontre pas de bonne volonté, il n’est pas nécessaire d’examiner d’autres aspects pour vérifier les activités de trafic de drogue de l’appelant. Cette idée mérite d’être soulignée. Comme indiqué dans plusieurs affaires, la substitution frauduleuse est une plainte courante dans les litiges relatifs aux marques. Cependant, on observe souvent que la question de la bonne volonté/réputation, qui constitue le cœur des plaintes pour trafic de drogue, n’est souvent pas explorée en profondeur (voir par exemple ici et ici). Le cas présent est une invitation claire à prendre la question plus au sérieux. À cet égard, la Cour a également souligné que «Pour établir l’achalandage du produit, il était nécessaire que le requérant prouve non seulement les chiffres de vente du produit, mais également les dépenses engagées pour la promotion et la publicité du produit.» (Remarque : il est intéressant de noter que la bonne volonté et la réputation ne sont pas la même chose, comme la Cour semble l’avoir suggéré. Par exemple, voir ici)
Deux, sur la question de l’acquiescement, la Cour a réitéré que l’acquiescement est une exception possible à la violation du droit d’auteur. Basé sur le cas de Dispositifs de contrôle de puissance v. Sumeet Machines Pvt.Ltd, a interprété le concept d’acquiescement au sens large (c’est-à-dire au-delà des droits de marque) et a noté que « … L’acquiescement est une ligne de conduite incompatible avec la revendication de droits exclusifs et s’applique aux actes positifs et non simplement au silence ou à l’inaction comme c’est le cas pour les laches.Dans ce contexte, la Cour a considéré comme une forme d’acquiescement le retrait par le requérant de son opposition à la demande du défendeur visant à obtenir auprès du commissaire national des accises l’autorisation d’utiliser les labels « Two Punch Premium ».
En plus de ces déclarations, Cette Cour a mis un accent particulier sur l’audience du tribunal de première instance en soulevant deux points pertinents : Premièrement, elle a statué que, dans le cadre d’une demande d’injonction temporaire dans le cadre d’une action en justice pour trafic de drogue, les relevés de compte signés par le demandeur par un comptable agréé peuvent étayer une preuve prima facie. Toutefois, lors de l’audience finale, une preuve légale de ces chiffres est requise. Deuxièmement, la Cour a particulièrement pris note de l’observation du tribunal inférieur concernant l’objection de l’avocat du plaignant qui avait soulevé des objections sur chaque question lors du contre-interrogatoire. Bien que cette ordonnance ne précise pas les faits/questions/accusations spécifiques qui ont conduit à cet enregistrement par le tribunal de première instance, elle a noté qu’un tel comportement (qui consiste à soulever trop d’objections sans raisons justifiables) rend impossible pour le tribunal d’enregistrer chaque objection. et je retarde le processus. Dans ce contexte, la Cour, citant l’énorme nombre d’affaires pendantes devant les tribunaux inférieurs du Maharastra, a observé que « Les membres du Barreau sont censés agir en tant qu’officiers de la Cour » et « se comporter de manière raisonnable et équitable » Il a donc appelé les avocats à coopérer avec les tribunaux inférieurs.
Dans l’ensemble, cette affaire, même si elle n’établit pas de nouvelles lignes directrices ni ne fournit une explication approfondie d’un quelconque principe juridique, sert de rappel pertinent pour maintenir l’efficacité et le professionnalisme tout au long du processus contentieux.